Sérieusement, mais sans se prendre (trop) au sérieux

J’ai eu la chance de voir INDOCHINE en concert la semaine passée.

C’était une excellente soirée, une magnifique prestation, pourtant, je me suis permise de porter un œil critique sur un grand Monsieur de la chanson et du rock, M. Nicolas Sirkis, leader du groupe. Près de 60 ans au compteur, 35 ans de scène, 6’000 personnes déchainées hier soir…

Ciel ! Il lisait les paroles sur des prompteurs intégrés au sol de la scène…

Ciel ! Son micro ne fonctionnait pas parfaitement et on le perdait parfois…

Certes…

Ce n’était pas parfait, d’accord.

Mais c’était incroyable ! L’adrénaline coulait à flot ! On tapait des mains et on sautait sur place ! L’effet sur la transe du public était bien là.

Pourquoi ? Depuis quand le public est-il (si) tolérant ?

A mon humble avis, ce n’est pas tant le regard du public que celui que M. Sirkis posait sur lui-même et sa prestation qui ont changé la donne. Il voulait exercer son métier et sa passion avec tout son cœur, toute son âme, et même si ce n’était pas parfait, c’était largement suffisant.

De même, il me semble important dans nos métiers de ne pas non plus perdre pied : faisons les choses sérieusement, évidemment, mais sachons ne pas (trop) nous prendre au sérieux pour autant…

Vive le printemps 😊

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